La panique s'est emparée d'une ville sans nom, la peste arrive et, avec elle, son lot d'horreurs. Nous sommes au Moyen-Âge et la maladie revêt un caractère sacré, elle est une punition divine que l'on s'efforce d'éradiquer en désignant des boucs émissaires. Les juifs d'abord et, avec eux, les lépreux seront ceux-là.
Au travers de destins collectifs mais aussi individuels, ce roman est une dénonciation de tous les obscurantismes et de toutes les haines. Il est aussi l'histoire de l'amour tragique entre Matthieu le chrétien et Myriam la juive.
Le Havre 1886 : Tandis que les dockers triment sur le port et que les sans-travail manifestent, la Compagnie Générale Transatlantique lance ses paquebots à destination de New York. Au Bistrot du Port Marie recueille un vagabond amnésique auquel elle n'aura de cesse de redonner son identité.
Entremêlant grande Histoire et destins individuels, l’auteur entraîne le lecteur dans un voyage au cœur des luttes ouvrières pour la dignité. Il brosse une galerie de personnages, échantillon de l’humanité, avec ses âmes nobles et ses profiteurs de tout poil.
(mai 2021) - 160 pages
Préface de Patrick Vincelet, Professeur d’Université, auteur.
Ce roman est une descente dans les bas-fonds de l’exploitation humaine où la différence s’exhibait dans les foires ou dans des spectacles burlesques. Julien, « plus petit conscrit de France », mènera cette vie d’exhibé de son Perche natal à Marseille en passant par Luna Park, protégé malgré tout de la cruauté du public par son imprésario bienveillant.
Un véritable plaidoyer pour le respect de l’Autre, différent.
(septembre 2020) - 150 pages
Préface d’Éliane Deschamps-Pria, enseignante d’italien retraitée et traductrice.
Sabbioneta (Italie) 26 février 1591, le duc Vespasien de Gonzague se meurt. Avant de recevoir les derniers sacrements, il songe à ce que fut sa vie. Enfant solitaire, oublié par une mère indifférente, il se souvient d’avoir puisé dans sa tristesse la force de se bâtir un destin hors du commun. Il fut le prince bâtisseur d’une ville utopique dédiée à Diane de Cardona, la femme aimée puis sacrifiée sur l’autel de la jalousie. Épris de l’Antiquité, il fut collectionneur et mécène. Esprit brillant mais tourmenté, oscillant entre l’ivresse de la puissance et la rage de la destruction, la postérité n’a souvent retenu de Vespasien que sa cruauté. Il mérite mieux. Sa vie fut une épopée tragique qu’il traversa jusqu’à la mort en refusant d’abdiquer devant sa quête d’absolu.
Entrelaçant éléments historiques et épisodes romanesques, l’auteur fait de ce prince demeuré mystérieux, l’une des grandes figures de la mélancolie.
Fuyant la misère de leur terre bretonne, Jules et Antoinette s’exilent à Paris où ils vont contribuer par leur labeur à l’essor de l’industrie dévoreuse d’humanité. Au sein de leur foyer, naissent deux garçons dont le plus jeune, Jean, se révolte très tôt contre toute forme d’exploitation. Un choix qui le conduira de la prison de la Petite Roquette à la colonie pénitentiaire de Soligny-la-Trappe avant un embarquement pour la Martinique. Avec pour toile de fond la révolution de 1848, les ravages du choléra et la pratique de l’engagisme, succédané de l’esclavage, le destin de Jean illustre une page de notre histoire, pas si lointaine, marquée par l’égoïsme forcené des nantis.
(mai 2018) - 152 pages
Préface d'Henri Leclerc, avocat pénaliste.
Lions Club Normandie Prix de littérature 2020
(avril 2019) - 176 pages
Septembre 1860 dans le Perche, la gendarmerie du paisible bourg de Bazoches-sur-Hoesne s'émeut : la rumeur accuse Julie Clain, demeurant à la ferme de La Motte, d’être coupable d’infanticide. Une affaire reposant sur le seul rapport d’expertise d’un médecin local et quelques témoignages à charge qui conduiront l’accusée devant la Cour d’Assises de l’Orne...
En s’appuyant sur ce fait divers, l’auteur livre un roman où prédomine l’analyse d’une certaine société.
* (disponible chez l'auteur)
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Textes de Martine Gasnier
Lecteurs :Marie Martin-Guyonnet,
Jacques Lecuyer
Musique :Hervé Verdier
Décor : Bernard Lacombe
Réalisation et montage : Max Pistolesi
(durée : 33 mn)
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